En Europe et dans le monde, la rentrée 2013 voit s’aggraver le creusement des inégalités sociales, la dégradation des écosystèmes, les remises en cause de la démocratie et les menaces de guerre.
En France, comme dans la zone euro, les indicateurs économiques et sociaux sont au rouge : montée du chômage, de la précarité et de la pauvreté, déflation salariale, déséquilibres des comptes extérieurs et publics. Pour se conformer aux exigences du Traité budgétaire et satisfaire les exigences du Marché, le gouvernement a choisi de poursuivre une politique d’austérité, centrée sur la réduction du « coût du travail » au nom de la «compétitivité » et de la « croissance ». La transition écologique pourrait à la fois créer des activités nouvelles, alléger notre dépendance énergétique, réduire les inégalités sociales et ralentir le changement climatique ; mais elle se heurte à la domination intouchée des lobbies industriels et financiers.